Ce qui est drôle, c'est qu'on peut se détacher de l'habitude de consommation. Depuis que j'ai fait le grand tri de mes vêtements, je fais vachement plus gaffe dans les magasins. Une petite hésitation, et hop, je prends pas. Par exemple tout à l'heure, j'ai essayé des trucs chouettes, et j'avais une réduc à utiliser... Mais c'était pas entièrement génial, et j'ai réussi à me dire que ça ne suffisait pas, qu'il ne fallait que je prenne le parfait pour moi. Et ça fait du bien, en fait. Là j'vais faire une commande La Redoute, j'avais 5 articles que je voulais, et je crois que je vais en garder que deux, pour le moment. Un peu des indispensables... Je me sens plus détendue, grâce à ça. J'ai eu un moment où je dépensais vachement, je passais le temps entre les cours et le babysitting à faire les magasins, et il y a quelques trucs que j'ai jamais pu mettre. C'est ça que j'aime pas. Mon but ça a toujours été d'avoir les fringues parfaites, très peu, à remettre sans cesse. Mais c'est dur, surtout dans une société où les modèles changent tout le temps, les modes aussi. Les basiques n'existent plus. Alors comment former une garde-robe relativement fixe, hein ? Je crois qu'il faudrait que je m'achète un Levis. Un seul. Un qui me durerait super longtemps, qui serait impeccable. J'ai envie d'essayer un 501 noir. Je crois que c'est trop la classe.
Mais pour le moment, resserage de ceinture. Economies, économies. J'aimerais bien voir un jour dans ma vie écrit 1.000 € sur mon compte en banque.