Mardi 24 Mars 2009
Un choc, et bam.
Je pars parce qu'ici ça pue le vide.
Et je ne veux plus être cette demi-fille.
Je ne mens plus.
Ciao bisous
Vendredi 06 Mars 2009
I'm so tired i can't sleep
C'est triste, je n'ai plus rien à dire. Je crois que je vis plutôt bien, en ce moment.
Mais il manque quelque chose dans mes relations. Je n'aime pas cette sensation qu'une part de magie, d'excitation s'est enfuie.
Je savoure quand même à tout moment le fait de pouvoir sortir à l'improviste, prévenue une demi heure à l'avance, rentrer tard le soir, tout ce qui fait la magie de Paris par rapport à chez mes parents.
Je n'ai toujours pas de cours, alors je dors beaucoup, parfois je me dis que beaucoup trop, que jamais je ne serai capable de tenir un jour le rythme de travail demandé à beaucoup de gens, finalement. Il me faudrait un job adapté, plus tard, travailler chez soi où dans le milieu de journée. Je ne suis pas du matin. Même si c'est dynamisant de se lever tôt, on fait du rangement et des trucs qu'on ne ferait jamais à un autre moment.
J'essaie de m'épanouir et je m'agrippe à de la musique, des livres, des films, mais j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose. Je n'arrive pas à chercher en moi alors je papillonne ailleurs. Je ne comprends pas. Mais au moins je ressens quelque chose.
J'ai besoin d'un engagement, de me battre pour quelque chose je pense.Comme Harvey Milk. Mais personne ne m'emmerde et je n'ai aucune raison de me révolter, moi. Si ce n'est tout ce qui cloche dans la société, mais c'est bien trop vaste.
Je voudrais pouvoir me trouver un but, une vocation, une passion, un don, n'importe quoi ! Je m'intéresse au social, à l'art et la culture, aux livres, mais je ne sais pas où me fixer. Je me rappelle que je voulais faire des études de psychologie. Je me dis que c'est trop tard, et que même si ça ne l'est pas, je ne suis pas assez convaincue que c'est ce que je veux faire de ma vie pour tenter quelque chose de neuf.
Je me sens coincée alors que j'ai la vie devant moi, mais je n'ai aucune envie de passer beaucoup de temps encore à faire des études, et c'est ce qui m'empêche d'avancer.
Je prends du temps pour sortir mais où est le temps pour moi ? Pour écouter mes pensées. Je sais ce que je devrais faire mais j'ai la flemme de faire attention à ce que je me dis. C'est le comble.
Mercredi 18 Février 2009
Topo
Je me remets au yoga. C'est le seul "sport" qui m'ait jamais plu, je devrais pas laisser passer ça. L'impression de faire travailler son corps mais aussi son esprit, d'apprendre la souplesse et la relaxation, de vivre au ralenti pendant les exercices, de profiter du moment présent. Je dois investir dans un tapis de sol. En recommençant lundi après trois ans quasiment d'abstinence, j'ai réalisé combien j'avais réussi à m'assouplir dans le yoga, en voyant tout ce que j'avais perdu. J'irai peut être même à des cours, qui sont près de chez moi.
J'ai eu ma première heure de conduite aujourd'hui, et c'était trop le pied. Je suis tellement contente d'aimer ça, d'abord parce que ça ne sera pas un calvaire d'aller aux heures de conduite toutes les semaines, mais aussi parce que j'espérais profondément adorer conduire, et je sens déjà l'adrénaline, et puis parce que ça me permet de voir que des choses me motivent encore.
Je me désintéresse un peu de mes amis de la fac. Je suis un peu lasse des querelles intestines. Je crois aussi que cette grève m'a coupée du monde. J'ai à peine eu deux cours depuis la rentrée, donc je n'ai pas l'impression du tout que ce ne sont pas des vacances, et je ne suis plus dans un esprit de travail. Je ne sais pas comment je réussirai à me concentrer quand les cours reprendront. J'ai acheté les livres, quand même, et je les commencerai dès que j'aurai fini La Conjuration des imbéciles, demain je pense.
La vie semble un peu m'échapper. J'ai vingt ans et je ne donne de sens à rien. J'ai l'impression que c'est une question de génération. Plus d'idéaux pour lesquels se battre. En fait si mais ils sont avalés par la publicité, la sécurité, l'infantilisation des masses. On n'a plus de voix. Quelque part c'est pire qu'un état ostensiblement fasciste, parce que dans notre société actuelle les gens n'ont pas conscience qu'ils ont perdu la démocratie, qu'ils sont manipulés, ils sont donc incapables de se révolter. On nous endort avec des cachets colorés pour nous faire respirer un parfum chimique de bonheur. Pourtant jusque dans le métro j'entends des gens parler comme moi de ce que la France, le monde devient, se moquer de TF1, de la perte de la culture, des mangerbouger.fr ou des interdictions de fumer... Mais il n'y aura jamais de mouvement. Jamais. Qui nous écouterait ?
Mardi 03 Février 2009
Vie
Finalement, le fait que ma fac soit en grève, et si j'ai vraiment pas de cours (ce qui semble assez improbable vu comment c'est parti) ne me déplaît pas tant que ça. Je pourrai en profiter pour me faire une cure de ciné et de sorties et de trucs et bidules. Faut juste que je conserve une vie sociale sinon je vais déprimer.
J'ai vu Slumdog millionaire aujourd'hui. Failli ne pas me battre et rester sous ma couette, en me disant que me lever à 10h00 c'était trop tôt. Mais j'ai vaincu et je ne regrette pas. C'était un de ces films géniaux qui rendent hypersensibles. En rentrant j'avais les yeux qui me piquaient - à cause des lentilles - mais j'étais aussi dans une transe calme bizarre et je me demandais au supermarché si j'avais l'air d'avoir pleuré. Non. C'était plutôt dur, plutôt triste aussi, mais ça ne m'a pas effondrée comme Les Noces Rebelles. Ca m'a juste fait extrêmement plaisir de ressentir quelque chose.
Mine de rien il faut se pousser pour vivre vraiment. Et je suis mon coach personnel, attention tout le monde. (Ca va péter.)
Il y a quelque chose de pourri...
J'ai l'impression que ma vie m'échappe un peu. I'm lost (in the supermarket).
Je remets tout en question juste parce que je ne sais pas où aller. Tout se précipite et je ne sais pas ce que je ferai dans six mois. J'ai un peu peur je crois.
Je me sens apathique, je n'ai vraiment envie de rien. J'aime dormir, voilà ma révélation. Mais je prends ça plus comme une tragédie qu'autre chose. Si j'aimais aussi aller au cinéma trois fois par semaine, sortir et y prendre un plaisir fou, dormir serait juste quelque chose de merveilleux en plus. Mais là c'est comme s'il n'y avait que ma couette pour m'appeler tout le temps.
On a revu G. hier soir, et je n'avais même pas peur. J'évitais son regard au début parce que j'étais un peu gênée, mais aucun stress, aucune exaltation à l'idée de revoir quelqu'un qui nous avait quittés neuf ans plus tôt. C'est la preuve ultime que je ne ressens plus à fond. Ca m'énervait, avant, de toujours angoisser pour un rien, pour une rencontre, de faire des montagnes de tout. Mais finalement je n'aurais jamais du vouloir être plus détachée, plus détendue. J'ai besoin de ressentir et ce n'est plus vraiment le cas.
Je ne sais pas quoi faire pour ça. Je commence à croire qu'il faudrait que j'en parle à quelqu'un. Mais je n'ai pas d'argent. Alors je me dis qu'il faut que je m'habitue à ça, à devenir quelqu'un de fade concentré sur le quotidien, moi aussi. Après tout beaucoup de gens y arrivent très bien. Mais je m'en veux de baisser les bras comme ça. J'ai tellement peur de la mort que je devrais tout faire pour vivre pleinement. Mais au lieu de ça je suis comme paralysée. Apathique. Je refoule tout. Et de temps en temps mes nerfs se rebellent, poussent leur gueulante, comme ce soir. Dans la douche j'ai essayé de pleurer, mais j'avais beau avoir le visage contracté, ça ne sortait pas vraiment. Ca bloquait et ça me faisait encore plus peur. Je ne savais même pas pourquoi je pleurais mais mon corps tremblait et il avait besoin de ça.
J'aimerais savoir m'écouter de nouveau. Je ne déduis plus rien de bien intelligent de ce que je vis. L'auto-analyse marchait à merveille, avant. Maintenant je pars dans des directions peu abouties, et mes raisonnements ne mènent plus à rien. Je n'arrive plus à mettre de mots sur mes réactions physiologiques, alors elles ne partent pas.
Je devrais m'isoler comme une ermite et n'avoir l'occasion que de penser, penser à moi, penser sur moi, me retrouver seule et être bien obligée de trouver des réponses. Mais peut-être que je n'ai pas besoin d'une isolation réelle, d'aller dans le désert ou quelque chose comme ça. Peut-être que je pourrais prendre du temps pour m'écouter. Si je trouvais comment faire. J'ai tout oublié de ce qui me faisais, moi. De ce que j'aimais en moi, et haïssait à la fois. J'aimais ces deux extrêmes s'entrechoquant, j'aimais mon extrême sensibilité qui permettait à tout d'être intense. Je ne comprends pas comment j'ai perdu ça. Non je ne comprends pas, ni comment, ni quand c'est arrivé.
C'est affligeant, avant j'écris quand j'étais perdue, les réponses venaient toutes seules au fil des mots, entre deux crises de larmes, mais maintenant je n'arrive même plus à faire ces enchaînements naturels. Je n'aimais qu'écrire, avant. Maintenant je ne suis plus bonne à rien.
Vendredi 23 Janvier 2009
Does it worth it ?
Je suis toujours aussi touchée par ce qu'on peut dire de moi. C'est juste que ça n'était pas arrivé depuis longtemps, alors je croyais que j'avais pris du recul. Je ne suis pas sûre que ça vaille la peine d'être blessée pour ça. Je ne suis pas sûre non plus de pouvoir trouver des excuses. J'essaie de me dire que c'est une réaction qu'il regrettera lorsque la pression sera passée, mais je ne suis pas sûre d'y croire. C'est sûrement tomber très bas que d'en arriver là..
Et j'ai été mal toute la journée. Dès hier soir en fait. J'ai passé une nuit exécrable et ce matin un rien m'irritait. J'avais une boule dans le coeur et dans la gorge qui ne m'a toujours pas lâchée. J'ai passé tout l'après-midi à refouler mes larmes dans le métro, au baby-sitting. On dirait qu'il faut que ça sorte pour que mon ventre s'apaise, pour que ma respiration redevienne sereine.
Je ne sais pas s'il n'y a que ça. Le film qu'on a vu m'a rappelé que je ne savais pas quelle était ma voix. Finalement je suis peut-être aussi médiocre que lui. Ou vouée à sombrer dans la médiocrité alors que mon but premier est juste de ressentir, intensément.
Mais est-ce qu'il y a vraiment une voie à trouver ? Est-ce que je ne suis juste pas... vouée à rien de particulier. Je ne veux pas me traîner toute ma vie à attendre l'illumination. Je voudrais tellement être de ceux qui ont un but. Ca ne me suffit plus d'oublier que je ne vais nulle part, le monde me le renvoie en pleine face et me demande d'assumer. Mais assumer quoi ? Le vide sans espoir ?
Il faudrait que je pleure mais ça ne sort pas. La boule veut s'installer, élire domicile. Elle comblera peut-être un peu de vide, qui sait.
Mardi 20 Janvier 2009
Paris
C'est dramatique tous les articles maintenant devraient faire partie de la rubrique "Ici Paris". Non en fait c'est diablement chouette.
Ca fait plus de deux semaines qu'on est installées maintenant. Presque trois. On a internet au compte goutte depuis quelques jours et finalement ça m'a pas tant manqué que ça. Pour mes partiels en fait, surtout. Ca aurait aidé si j'avais pu aller consulter les images, diaporama, les cours aussi... je me demande bien ce que ça va donner tout ça, mais à partir du moment où j'ai réussi un oral, plus rien ne m'inquiète.
Et puis depuis mercredi soir j'ai une semaine de vacances, une vraie cette fois, sans fêtes et sans cartons, des vacances pour sortir et dormir. Je viens de finir la première partie, sortir donc, quatre soirs d'affilée et revenir plus ou moins bourrée à chaque fois. Plus plus que moins hier soir, d'ailleurs, en témoigne le ficus volé dans mon couloir. Mais ça fait un bien fou, en même temps que ça épuise. Les jours qui viennent seront plus calmes, livres, films, balades aussi sûrement. Mona m'a donné envie d'aller seule au Père Lachaise. Quand on y était tous les trois, j'ai commencé à penser que la dernière fois, je n'avais encore jamais connu de décès, et que ça m'avait juste paru beau. Mais là j'ai automatiquement pensé à mon grand-père, à son urne coincée dans sa tombe temporaire, et au fait que je ne l'ai pas encore vu enterré, que j'aurais bien besoin de me recueillir devant quelque chose. Mais la Bretagne est loin, et je pourrai aller pleurer au Père Lachaise. J'en ai besoin. Pas seulement pour mon grand-père mais pour libérer les vannes de l'émotion. Parce que pleurer c'est être en vie. Et je suis fatiguée de courir partout sans prendre le temps de m'écouter, depuis deux mois et demi que j'enchaîne partiels, dossiers et préparatifs pour le déménagement. J'ai nettoyé mon cerveau de toute cette merde et maintenant ce que je voudrais c'est la vie. Il me reste une petite semaine pour me remettre en forme comme une grande. A finir à Bruxelles ce week-end, comme une apothéose pour renouer avec le désir de bouger, de changer d'air régulièrement.
N'empêche rien que le fait d'être dans Paris, d'être Parisienne maintenant, de vivre entourée de Chinois dans un quartier vivant, ça change déjà ma vie.
Vendredi 26 Décembre 2008
Angoisse
Noël est passé et m'a usée. J'ai sûrement trop mangé et pas mal bu, j'ai le sommeil difficile. Je suis nerveuse, aussi. Je me sens dépassée de nouveau ; la trêve aura été bien courte. Je me dis que je dois commencer à réviser mes partiels, faire ma fiche de lecture, et puis il y a ce putain d'oral dont je ne connais même pas la date, et je ne sais pas ce qu'il faut faire. Et puis on déménage dans moins d'une semaine, normalement, les cartons ne sont pas vraiment faits, on n'a pas de lits ni de frigos. Il faut tout organiser en peu de temps, c'est faisable bien sûr, si je ne me traîne pas devant mon ordi comme une loque.
Je suis contente quand même de partir, même si ça fait bizarre finalement de quitter ses parents. Depuis le temps que j'y pense, je ne croyais plus qu'il y aurait un petit pincement au cœur. A l'évidence, si. Mais j'ai quand même hâte. Je suis juste en colère contre mes profs, contre la fac, de me foutre ces putains de partiels à la rentrée, comme si on avait que ça à foutre de bosser pendant toutes les vacances de Noël.
Je devrais organiser mes jours un par un, boulot le matin, cartons l'après-midi. Je ne tiendrai jamais le rythme. Mais faut bien essayer.
Je suis juste un peu triste que le moment de se reposer et se détendre ne soit pas encore là. Après les partiels, peut-être, pendant mes dix jours de répit avant de reprendre les cours. Mais j'en ai marre de reporter, j'aimerais pouvoir être sereine et dormir normalement.
Lundi 15 Décembre 2008
Plus que 4
Le retour des larmes folles.
Journée mal de tête et yeux qui sortent de leurs orbites.
Je suis inquiète, en fait.
Et puis j'ai du travail mais j'ai déjà eu du mal à trouver la force d'emballer un pauvre cadeau.
Bordel de merde.
Dimanche 14 Décembre 2008
J'ai encore pleuré pour une histoire de gâteaux.
Vendredi a été une nuit merveilleuse. Même si j'avais vomi juste avant de me coucher, et très mal au ventre. Je me suis endormie comme un bébé et me suis réveillée avec le sourire jusqu'aux oreilles, ce qui ne m'était pas arrivé depuis... pfiou.. j'en sais rien. Trop longtemps.
Mais samedi a été la pire nuit. L'inverse total. J'ai passé mon temps à faire des rêves angoissants, je me suis même réveillée parce que des gouttes de sueur perlaient de mes jambes. Je suis incapable de dire si j'en rêvais ou si c'était vrai. En ce moment je mouille les draps tellement j'ai chaud. Peut-être que c'est arrivé pendant que je rêvais de l'incendie dans le camp de concentration. En tout cas je me sentais en totale insécurité, cette nuit. Et je me dis que la réflexion que Bruno a répétée plusieurs fois, hier soir, parce qu'il avait bu, m'a énormément blessée. J'ai l'impression que personne n'a entendu ou fais gaffe, mais il sait que j'ai un problème, et pourtant il me le reproche tout haut. L'alcool n'excuse rien. Je parie qu'il ne s'en souvient même pas.
Et ce soir je suis une loque au ventre énorme et douloureux. Je suis incapable de travailler, de faire quoi que ce soit. J'ai envie de dormir et je reporte ma fiche de lecture, comme tout. Mais je devrais la rendre mardi pourtant...
I'm lost
Je me sens un peu dépassée.
Dès que je me rappelle d'un truc à régler, des tonnes d'autres affluent et ça me donne le tournis. Alors pour finir je me dis que j'oublie pour cette fois, et qu'on verra plus tard.
Mais finalement plus tard c'est jamais.
J'ai une carte UGC illimitée que je n'ai pas rentabilisée depuis le mois de juin. Je perds 20€ par mois pour rien, et je ne sais pas l'arrêter, je me dis que je trouverai le temps d'y aller, mais en fait, jamais. On verra pendant les vacances.
Je dois changer d'auto-école et donc en démarcher une nouvelle avant de retourner dans l'ancienne pour faire le transfert, savoir comment ça se passera financièrement. J'aurai du temps pour ça pendant les vacances.
Je dois aller faire une prise de sang, une échographie, prendre rendez vous chez un allergologue depuis un ou deux ans que j'en parle.
Et toutes ces choses sont de celles qui me paniquent et me donnent mal au coeur. Et je reporte tout pour les vacances, mais je ne veux pas me les ruiner avec ça.
Je suis incapable de prendre les choses en main. Je laisse glisser et ça m'angoisse quand même.
Mercredi 10 Décembre 2008
Pour une fois, je commence quelque chose à l'avance.
Finalement, les bonnes résolutions, ça a quelque chose de positif. J'ai craché dessus tous les ans, mais cette fois j'y réfléchis vraiment, et je remarque que c'est utile. Ca donne une occasion, une maigre occasion dans l'année, de se remettre en question. Et ça, ça peut faire de mal à personne. Surtout pas à moi. Surtout pas maintenant.
Alors je vais dresser une liste de bonnes résolutions pour 2009. Et ma première sera :
Stopper ce qui commence à devenir une dépendance à Internet, ou plutôt à tout ce qui me permet d'afficher ma vie. Je deviens dépendante de la communication abusive. Je ne veux pas être comme ça. Je veux vivre et non pas être passive derrière un écran à me morfondre d'être seule sans savoir quoi faire. Donc, arrêter de traîner sur parano et sur facebook en l'attente d'un message, d'une remarque, comme si ma vie en dépendait. Ne plus allier automatiquement dans ma tête chambre et ordinateur, détente et internet. Trouver autre chose. Réussir à être seule avec moi.
Encore et toujours plus ?