Get what you deserve

Je suis contente ! Bruno est là et ça change tout. Je meurs d'envie d'aller chez lui en permanence, je suis contente quand je pense à lui, je décompte les nuits avant d'y retourner. Oui, déjà. C'est comme si je redécouvrais l'amour. Et c'est trop chouette.
(Par contre je suis toujours inquiète par rapport à ses études, et à ses fréquentations, dans le sens où il s'entoure facilement de branleurs... je crois même être un peu jalouse, là, d'apprendre que ça fait quatre heures qu'il prend un pot avec ses nouveaux "camarades de classe". Comme si déjà il n'était plus tout à moi, seul et sans défense à Paris. Mais je ne suis pas possessive, d'habitude. J'vais m'y faire vite.
Et puis c'est une bonne semaine de vacances pour moi. Qui va se clore sur notre petit voyage à Lille.
Mais ce qui est surprenant, et génial en fait, c'est qu'en écrivant tout ça je ressens de l'envie, de l'empressement, un peu d'euphorie... que des sensations qui m'avaient désertée depuis super longtemps. Avoir fini de travailler aide, je pense. Je prends réellement un nouveau départ. Même si je suis angoissée. Je veux un appart à Voltaire ou Olympiades ! Mais j'ai peur d'être déçue, ou pire de ne pas l'obtenir.
Et en même temps je suis une grosse crétine de ne pas appeler. Je repousse à demain, mais même si j'ose une fois, je devrai recommencer mon auto-persuasion pour la deuxième fois, et je crois que mes nerfs ne tiendront pas. Je me sens conne et en plus j'ai honte. De laisser D. appeler à notre place.
J'ai envie d'être débrouillarde et indépendante et en même temps je fais un putain de blocage qui me fout les larmes aux yeux et me vrille le crâne.