Groumpf, zourg, et autres sentiments contradictoires.
Actuellement : je voudrais tuer la directrice du resto. J'ai dépassé ma crainte de J. monsieur de mauvaise humeur, je m'en fous qu'il se plaigne et grogne, mais elle, je ne peux pas supporter ses non sourires, la pression qu'elle met genre "Il y a des gens jusqu'à la porte, on relache pas la pression !" alors que les clients ne s'amassent pas après la colonne, et puis aussi cet air dédaigneux qu'elle m'accorde parce que maintenant elle me hait. Soit disant que les disponibilités que je prétends avoir données ne sont pas dans mon contrat. Mon cul. La responsable planning elle même l'a reconnu. J'ai peur qu'elle ne change rien à ces horaires merdiques qu'elle m'a foutus les semaines à venir. Et par conséquent, quand je rappelerai que je m'absente en août, j'ai peur qu'elle me rétorque "c'est pas dans le contrat !". Mais j'ai deux témoins, et au pire, je démissionne, parce que faut pas pousser non plus.
C'est dommage quand même parce que je me suis si bien fait au boulot que je n'ai plus peur des grosses commandes, les automatismes sont là, le détachement aussi. Je suis de plus en plus efficace, j'étais dans la moyenne du rush, aujourd'hui. Puis une manager un peu sèche est super gentille avec moi, attentionnée et tout, jamais un mot plus haut que l'autre, et je suis à l'aise quand elle est là, et pas la directrice. Mais c'est comme si elle calait mes horaires sur les siens ! Salope va. Me faire finir à 18h quand j'ai dit 16h maxi, ça se fait pas. Je pourrais rester jusque là, mais ensuite, ma vie sociale, le ciné, les ballades, pfft, plus rien ! Je veux pas passer un été morose à juste puer la frite, avoir mal aux pieds, et souffrir de mes règles pendant deux heures sans médicament pour m'apaiser. (A la fin aujourd'hui je me tenais le ventre pour réussir à marcher...) En plus quand je bosse trop longtemps sans boire mes oreilles se bouchent, ou alors c'est à cause de la cacophonie ambiante, et je n'entends plus les commandes, ni ce que je réponds. L'horreur.
Heureusement je passe de bons moments avec mes amis ! Il suffit de ça pour me mettre en joie. Et Anaïs Nin. Toujours. Et la mention bien de M. qui m'a tellement réjouie, tellement que ça m'a étonnée. Mais c'est bon de partager les sentiments de ses amis comme s'ils étaient notres. J'aime mon empathie. A la folie. Elle m'exalte. Et je voudrais ne vivre qu'exaltée.