Get what you deserve

Chère Lissadell,

La mort est une de ces choses qui nous rappelle nos limites, notre impuissance. On réapprend, pourtant. Comprendre que ces grands-parents nous ont transmis un peu d'eux-mêmes, et prolonger leur existence à travers la nôtre, cela aide parfois.

Il me semble qu'inconsciente a perdu récemment un proche. Elle pourra peut être t'aider dans cette difficile épreuve ? Bon courage.

Barjac

Choupinette
Je te tiens les pouces, fort, pour pas que t'aies mal.
Tout le monde passe par là un jour ou l'autre, et c'est toujours tout un monde qui s'écroule, de perdre quelqu'un.
Alors tu le sais, si t'as besoin de parler, ou juste de te taire, mais d'avoir quelqu'un pas loin et des épaules à mordre de rage et où pleurer de désespoir, t'as mon numéro et ma porte t'es ouverte. Tout le temps.
Alors n'aies pas peur de t'en servir.
Je te souhaite beaucop de courage, et je suis de tout coeur avec toi.

Ca me met les larmes aux yeux. Merci.
Je ne voulais pas de réponse à ce commentaire, surtout pas de gens que je ne connais pas.
Mais la tienne me va droit au coeur.
C'est trop dur à expliquer... ce n'est pas sa mort, qui m'attriste, enfin si, mais plutôt les circonstances, son état qui se dégrade, au lieu que ça se finisse vite, le fait qu'il soit conscient, qu'il souffre, et qu'il refuse de mourir. Oui c'est ça le pire. Il n'a aucune envie de mourir et ça me fend le coeur.
On se voit bientôt, choupinette. J'espère que le week-end prochain va un peu me réconforter.

Ma belle, c'est vrai que je comprend que ce n'est pas la mort en elle même qui t'attriste, il faut connaître ton grand père pour ça. Je garde cette image de lui sur le Thu Haï avec sa pêche et ses bottes descendant tôt le matin, le sourire aux lèvres, avec ton frère Adrien ou benjamin. Ton grand père, Tad ... Mamine qui ne va pas sans Tad et inversement. Et je ne voulais pas te faire de discours genre nostalgique mais je ne peux pas m'en empêcher parce que je ne veux pas m'imaginer que ton grand père souffre. Et j'ai pas le droit d'avoir mal, pourtant je t'écris avec douleur. Lorsqu'il partira, lorsque tu te retrouveras seule dans ta chambre dans le noir et que tu ne m'appellera pas, je le sais, pose simplement ta main sur ton coeur. Ferme tes yeux. Je suis là. La vie à  malheureuseument trop tendance à nous enlever ces gens qui sont si cher à nos yeux. Je ne te le dis surement pas assez souvent ( mais tu me connais) mais je t'aime. Et je t'aime avec le nez qui coule et les larmes aux yeux.

Merci.

J'ai cherché quoi dire, mais tu sais déjà tout, je crois, tu pourrais sûrement écrire toi même toutes les réponses que j'ai essayées de faire. Alors je parasite juste pour dire que j'ai lu. Et que... Tu sais, quoi.

Oui. Je sais.