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Chiwiii(e)s

Day by day

Don't cry baby bitch

Ici Paris

Blablabla
Lissadell : Pourquoi ?
stupidchick : si tu ne veux pas de commentaires.
Lissadell : Quand je n'en veux pas je les bloque. Don't worry. :)
myna6738 : "Oh comment tu es moche! J'te bloque!"
myna6738 : Lissadell, c'est un peu le Clément le No life des commentaires, elle accepte que les porsche.
Lissadell : Comment t'es méchante !
Kei : C'est beeeaaaaaau !
myna6738 : J'suis pas méchante! C'est un compliment :)
Lissadell : Non tu me compares à un petit con ridicule !
Lissadell : (Oui c'est beau !)
Mamzelle : Bonne année! :)
Lissadell : Bonne année oui. :)


Discussions actives
Vendredi 23 Janvier 2009
Does it worth it ?
Je suis toujours aussi touchée par ce qu'on peut dire de moi. C'est juste que ça n'était pas arrivé depuis longtemps, alors je croyais que j'avais pris du recul. Je ne suis pas sûre que ça vaille la peine d'être blessée pour ça. Je ne suis pas sûre non plus de pouvoir trouver des excuses. J'essaie de me dire que c'est une réaction qu'il regrettera lorsque la pression sera passée, mais je ne suis pas sûre d'y croire. C'est sûrement tomber très bas que d'en arriver là..
Et j'ai été mal toute la journée. Dès hier soir en fait. J'ai passé une nuit exécrable et ce matin un rien m'irritait. J'avais une boule dans le coeur et dans la gorge qui ne m'a toujours pas lâchée. J'ai passé tout l'après-midi à refouler mes larmes dans le métro, au baby-sitting. On dirait qu'il faut que ça sorte pour que mon ventre s'apaise, pour que ma respiration redevienne sereine.
Je ne sais pas s'il n'y a que ça. Le film qu'on a vu m'a rappelé que je ne savais pas quelle était ma voix. Finalement je suis peut-être aussi médiocre que lui. Ou vouée à sombrer dans la médiocrité alors que mon but premier est juste de ressentir, intensément.
Mais est-ce qu'il y a vraiment une voie à trouver ? Est-ce que je ne suis juste pas... vouée à rien de particulier. Je ne veux pas me traîner toute ma vie à attendre l'illumination. Je voudrais tellement être de ceux qui ont un but. Ca ne me suffit plus d'oublier que je ne vais nulle part, le monde me le renvoie en pleine face et me demande d'assumer. Mais assumer quoi ? Le vide sans espoir ?
Il faudrait que je pleure mais ça ne sort pas. La boule veut s'installer, élire domicile. Elle comblera peut-être un peu de vide, qui sait.
Ecrit par Lissadell, à 19:25 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Lundi 15 Décembre 2008
Plus que 4
Le retour des larmes folles.
Journée mal de tête et yeux qui sortent de leurs orbites.
Je suis inquiète, en fait.
Et puis j'ai du travail mais j'ai déjà eu du mal à trouver la force d'emballer un pauvre cadeau.
Bordel de merde.
Ecrit par Lissadell, à 12:33 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Dimanche 14 Décembre 2008
J'ai encore pleuré pour une histoire de gâteaux.
Vendredi a été une nuit merveilleuse. Même si j'avais vomi juste avant de me coucher, et très mal au ventre. Je me suis endormie comme un bébé et me suis réveillée avec le sourire jusqu'aux oreilles, ce qui ne m'était pas arrivé depuis... pfiou.. j'en sais rien. Trop longtemps.
Mais samedi a été la pire nuit. L'inverse total. J'ai passé mon temps à faire des rêves angoissants, je me suis même réveillée parce que des gouttes de sueur perlaient de mes jambes. Je suis incapable de dire si j'en rêvais ou si c'était vrai. En ce moment je mouille les draps tellement j'ai chaud. Peut-être que c'est arrivé pendant que je rêvais de l'incendie dans le camp de concentration. En tout cas je me sentais en totale insécurité, cette nuit. Et je me dis que la réflexion que Bruno a répétée plusieurs fois, hier soir, parce qu'il avait bu, m'a énormément blessée. J'ai l'impression que personne n'a entendu ou fais gaffe, mais il sait que j'ai un problème, et pourtant il me le reproche tout haut. L'alcool n'excuse rien. Je parie qu'il ne s'en souvient même pas.
Et ce soir je suis une loque au ventre énorme et douloureux. Je suis incapable de travailler, de faire quoi que ce soit. J'ai envie de dormir et je reporte ma fiche de lecture, comme tout. Mais je devrais la rendre mardi pourtant...
Ecrit par Lissadell, à 18:42 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Vendredi 21 Novembre 2008
Je suis perplexe, fâchée, triste, déçue, je ne sais pas.
En tout cas je pleure.
J'ai perdu le fil mais ce que je sais, c'est que finalement personne n'a jamais su être vraiment là pour moi, quand il le fallait.
A part peut-être Bruno. Mais parfois c'est d'un ami dont on a besoin pour parler de certaines choses.
Je me sens un peu exclue, comme si je n'avais en fait personne réellement.
Peut-être parce que je me confie pas, mais est-ce que ça suffit comme raison ?
Je ne comprends plus rien à ce qui se passe, mais j'en souffre.

Est-ce que j'ai mal agi, je sais pas.
Ou alors c'est parce que maintenant que Bruno est à Paris, on ose moins me solliciter.
Mais ça me manque.

Et là le nom de mon joueb est peut-être plus éloquent que jamais.
J'ai de nouveau mal au crâne.
Ecrit par Lissadell, à 00:45 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Mardi 18 Novembre 2008
Fuck off
Je crois que mon mal de crâne depuis le début du week-end dépend plus de mes angoisses que de mes règles. Je suis totalement paniquée par tout le boulot que j'ai, et aussi un peu l'idée que je n'ai toujours pas d'envie pour l'année prochaine. En fait, l'impression que j'ai les capacités pour rien, finalement.
Et puis mes angoisses résonnent dans d'autres domaines. Je suis bloquée depuis longtemps maintenant, et j'en souffre, il en souffre, je ne sais absolument pas quoi faire mais je me sens un peu désespérée, honteuse, je me sens vraiment mal.
Et je pleure depuis longtemps maintenant pour ça, le crâne me lance de nouveau, tout revient brutalement.
J'aimerais me poser moins de question, agir plus spontanément, ne pas me demander comment faire les choses, mais essayer, me concentrer.
J'aimerais ne pas avoir l'impression que tu es frustré, déçu, que l'on s'aime tendrement mais plus tellement sensuellement, par ma faute. J'aimerais pouvoir me dire que je n'y suis pour rien, mais je sais que le problème vient de moi, et que je vais devoir trouver toute seule comment m'en débarrasser.
Je n'arrive plus à me détendre, c'est ça en fait. Et ça bloque tout. Tous les niveaux de ma vie.
Ecrit par Lissadell, à 01:50 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Jeudi 09 Octobre 2008
I wanna go home
Je ne vis plus vraiment chez mes parents alors que je n'ai pas encore d'appartement. Rien ne va plus. J'ai perdu un chez-moi sans être accueillie par un autre. Je me sens totalement perdue, jamais au même endroit, jamais vraiment seule ou alors de façon angoissante, désagréable, forcée. Je ne trouve pas le temps de travailler car quand je suis à la maison j'arrive tard, et je dois parler avec mes parents que je ne vois plus que la moitié de la semaine. Le reste du temps, je suis avec des gens.
Personne n'a l'air de réaliser que cela devient urgent pour moi qu'on trouve un appartement. J'ai besoin de me poser quelque part, dans un endroit rassurant, où je me sente à l'aise, sinon je n'arrive plus à rien. Je suis ultra angoissée, j'en deviens désagréable, et mes yeux se sont transformés en fontaine ces derniers temps. J'ai une boule au ventre à force de ne rien voir avancer, de toujours repousser les échéances.
Je voudrais me sentir encore un peu chez moi dans ma chambre, histoire d'avoir une pièce où me laisser aller, où lire, écouter de la musique dans le calme, mais j'en suis incapable. Je ne peux que me planter sur internet ou dormir ici. J'étouffe dans cette pièce. Dans cette maison. J'avais peur de quitter ma famille mais ça y est, j'ai franchi le pas. Je suis prête à prendre mon indépendance, et prête un peu tôt on dirait, d'une durée qui fait passer les semaines pour des mois...
Ecrit par Lissadell, à 00:10 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
Lien permanent 3 commentaires


Dimanche 21 Septembre 2008
Help
Je crois qu'il va vraiment falloir que j'affronte mon "problème", enfin. La semaine dernière j'ai cru qu'en décidant de ne plus me laisser aller et en décider d'être heureuse, la mécanique repartirait d'elle-même. Et illusoirement, ou plutôt en considérant que je m'aveuglais, ça semblait plutôt bien fonctionner. J'ai fait des tas de trucs, vu des amis beaucoup plus souvent que d'habitude, et ça m'a fait plaisir de consolider des liens comme ça, j'ai énormément ri, et pourtant... Aujourd'hui je me sentais bien, c'est vrai, c'était la première journée depuis longtemps où je n'ai absolument rien fait. J'étais apaisée, j'avais l'impression de profiter pleinement du moment, des choses, que tout s'arrangeait.
Mais à midi j'ai failli pleurer quand mon frère m'a donné une tape sur la tête et que lorsque j'ai répondu agressivement que ça ne me faisait pas rire, l'autre a dit que lui il trouvait ça très drôle. A vrai dire j'aurais eu envie de l'égorger sur place et en y repensant je ressens la même haine incontrôlable au coeur. Mais comme je me retenais ma vue s'est embrouillée et je me suis sentie si ridicule, moi qui n'aurait jamais laissé échapper la moindre goutte devant un public, avant. Et puis ce soir j'agresse Bruno parce qu'il a dit une phrase qui m'a énervée alors que c'était pour rire... et quand j'y repense j'ai fait ça tellement souvent ces derniers temps, à chaque fois que je le vois je le reprends, je m'irrite pour rien, et je me retrouve toujours à un moment à pleurer toute seule sans savoir pourquoi.

J'ai toujours été un peu comme ça, c'est vrai. Je n'ai jamais osé penser au futur, je n'ai jamais eu autre chose que des doutes, sur l'amour, sur ce que je voulais faire de ma vie... non pour être totalement honnête, je n'ai jamais envisagé de carrière pour moi et je n'ai toujours rien envie de faire. Je sais aussi que je ne veux pas me marier parce que je suis morte de trouille, parce que je ne veux pas avoir à m'engager, parce que je ne sais pas si j'aime vraiment, si j'aime assez pour un mariage, si je peux aimer toujours, parce que c'est une marque de vie, d'évolution, et que je n'évolue pas. Je n'ai jamais évolué, avancé dans la vie, je n'ai jamais rien fait pour ça. J'ai fait de maigres choix et me suis laissé bercer. Je pourrais continuer éternellement, tout resterait fade et triste et je m'enfoncerais encore plus dans ma peur de la vie.
Parce que tout a dégénéré depuis peu. Et Bruno a raison. Il a remarqué ça depuis la mort de mon grand-père. Maintenant je fais des crises d'angoisse en pensant à la mort. En pensant à la vie aussi. Je suis totalement paralysée, j'ai peur de tout, du moindre bruit, que quelqu'un soit dans ma maison, qu'on me parle dans la rue, peur de la moindre personne qui s'énerve... Je me sens agressée, méprisée, ridiculisée tellement facilement, j'ai l'impression d'être considérée comme bête et inutile, comme gourde. Je n'ose pas appeler pour un appart et j'ai envie de vomir rien que d'y penser, j'ai des maux de tête ultra violents... Je pleure dès que je pense à ma vie, à mon non vie, je me sens tellement seule et je suis totalement perdue. Je suis complètement névrosée.

Je devrais voir un psy mais même cette décision est devenue impossible à prendre. Je ne sais plus rien faire que non-vivre, ne pas évoluer au quotidien, et me mentir en me disant que je peux tout arranger toute seule alors que je suis paniquée.
Je n'en peux plus et je ne sais pas quoi faire.

J'ai besoin d'aide.
Ecrit par Lissadell, à 23:52 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
Lien permanent 10 commentaires


Lundi 08 Septembre 2008
Fuck off

Je garde tout en moi. Je fais bonne figure. Mais je sais que je ne vois plus rien. Je n'ai plus d'équilibre et ma vision est presque toujours floue.
Et puis parfois j'explose mon mal-être, en espérant pouvoir échanger... Mais ça rebondit sur du vide.
Les autres aussi ont une vie.
Et je dois jamais choisir les bons moments pour vouloir parler.
Alors, voilà, je suis seule.

Ecrit par Lissadell, à 20:45 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
Lien permanent 7 commentaires


Mercredi 03 Septembre 2008
Answer
En fait c'est ça. Il a de l'avance sur moi, sa vie change, tout change, très vite en plus, et moi je reste derrière, dans mon monde statique, dans ma petite chambre loin de tout, je reste à la traîne, et il part si vite dans cette nouvelle vie que j'ai peur qu'il ne m'attende pas. J'aurais voulu qu'on soit côte à côte, main dans la main. Ne pas avoir à courir derrière. Je tiens pas la route. C'est bien connu.
Je suis statique et j'ai toujours eu si peur de ça.
Ecrit par Lissadell, à 23:21 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Je sais pas ce que j'ai. Comme si j'avais peur qu'il me file entre les doigts. Jalouse qu'il passe une super journée, avec plein de gens, plein de gens mais pas moi. Je fais une crise de nerfs. Je suis épuisée mais j'arrive plus à m'arrêter et je me demande comment mes mains font pour écrire rationnellement, sous la dictée de mon cerveau, alors que j'ai le visage tordu, rouge et boursouflé et que je n'arrive plus à respirer normalement depuis cinq à dix minutes. Qu'on m'achève !
Je voudrais me sentir moins seule mais il n'y a personne. Vraiment personne. Et j'ai envie de vomir.

Ecrit par Lissadell, à 22:00 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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...

N'empêche qu'il n'y a jamais personne à qui parler.

...

Ecrit par Lissadell, à 20:55 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
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Samedi 30 Août 2008
(... et puis à quoi bon un putain de titre, hein ?)
J'étouffe et j'ai l'impression de n'être rien. Rien du tout.
C'est révoltant d'être assez intelligente pour rêver devant les gens qui vivent à fond, devant les idéaux, mais de réaliser en même temps que ce n'est pas notre façon de ressentir. Qu'on ressent comme tout le monde, en zappant le quotidien, en se disant sur le moment que c'est bien, qu'on s'amuse ou que c'est beau, mais sans que ça laisse de réelle empreinte. La vie a disparu. Son impact. J'ai l'impression de regarder des souvenirs brumeux, alors que c'est le présent. Et systématiquement, sur le moment, je me dis "vis le cette fois !" et il me glisse entre les doigts, comme les autres.
Je ne sais pas quoi faire... que pleurer sur ce que j'ai perdu. Je veux pas vivre, moi, si c'est que pour manger et dormir, enfiler les jours sans y prêter attention, n'être rien qu'un automate qui avance, certes, mais dans aucune direction.
Je veux pas vivre comme ça. Mais je suis dans une impasse, je n'arrive plus à vivre autrement. A vivre tout court. Je me tuerais plutôt que d'endurer ça ne serait-ce qu'un mois de plus.
Ecrit par Lissadell, à 00:06 dans la rubrique "Don't cry baby bitch".
Lien permanent 1 commentaires


Encore et toujours plus ?