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Chiwiii(e)s

Day by day

Don't cry baby bitch

Blablabla
Lissadell : Pourquoi ?
stupidchick : si tu ne veux pas de commentaires.
Lissadell : Quand je n'en veux pas je les bloque. Don't worry. :)
myna6738 : "Oh comment tu es moche! J'te bloque!"
myna6738 : Lissadell, c'est un peu le Clément le No life des commentaires, elle accepte que les porsche.
Lissadell : Comment t'es méchante !
Kei : C'est beeeaaaaaau !
myna6738 : J'suis pas méchante! C'est un compliment :)
Lissadell : Non tu me compares à un petit con ridicule !
Lissadell : (Oui c'est beau !)
Mamzelle : Bonne année! :)
Lissadell : Bonne année oui. :)

Evidemment...
J'aimerais oser plus exprimer mes envies, mes peurs.
Sortir un peu de ma coquille et me raconter.
Mais je me sens toute petite par rapport aux autres, pas vraiment insignifiante, mais j'ai peur d'ennuyer, et puis j'aime tellement écouter la vie des autres.
Ca ne serait pas si grave, que je ne dise rien, si vraiment ça ne me manquait pas. Mais je me sens si seule quand ça va mal, et pourtant je suis incapable de prévenir qui que ce soit directement.
Et puis rien que d'y penser, maintenant, me fait une boule dans la gorge. Il y a des fois où j'oublie ce blocage. Je le mets de côté, comme un truc avec lequel je vis bien. Mais quand il reparaît je vois bien que je me mens.

C'est fou, mais il n'y a rien qui me tétanise plus que des questions directes sur ma vie privée. Par exemple lorsqu'une amie évoque mon blog en face à face. Tout de suite je ris, je fuis le regard de l'autre et je dédramatise. Je n'ai même pas de vrais sentiments à refouler, je suis tellement dans une attitude de défense que je ne ressens pas la peur, la douleur qui pourtant était évoquée dans l'article dont on parle. Je fais tout pour changer de sujet, parce que parler de soi, c'est la chose la plus impudique au monde. Je me sentirais tellement vulnérable de me livrer, j'aurais l'impression de perdre le contrôle, d'être en position d'infériorité car consolée...
Et je sais que c'est ridicule. Je sais surtout que j'aimerais parfois me sentir soutenue, me sentir moins seule.
Je m'étonnais ces derniers temps de ne plus trouver grand chose à dire aux gens.. Mais je me demande maintenant si je ne me suis pas encore plus renfermée depuis quelques temps. L'autre jour le prof de littérature a dit que la dépression chez une personne non-dépressive, disons la dépression occasionnelle arrive souvent après un choc, très souvent après un deuil... et ça m'a fait sursauter. C'est quelque chose qui paraît évident, après coup, mais quand il a dit ça j'étais simplement étonnée d'apprendre qu'un deuil pouvait causer une dépression. Que c'était une justification suffisante.
J'essayais depuis des mois de trouver un tas de raisons à mon état, je trouvais un peu léger de n'évoquer que la mort de mon grand-père, alors qu'il est évident qu'elle a suffi à elle seule à me renverser. Je pleure dès que quelqu'un parle d'agonie douloureuse, de mort d'un proche, de deuil, etc. Les larmes affluent même en cours, et je dois me pincer les lèvres pour ne pas me faire remarquer.
Je crois que je ne me confie plus du tout depuis ce moment là. Je suis dépassée par ce que je ressens, je ne comprends plus rien. J'ai eu le cerveau engourdi pendant longtemps, j'ai l'impression d'aller mieux maintenant mais j'ai toujours toute cette peine et ce qui s'est accumulé dessus qui n'est sortie pour personne, et qui pèse, lourd, très lourd.
Ecrit par Lissadell, à 23:20 dans la rubrique "Day by day".
Mais dis quelque chose !

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Et ça papote... :

  andbeyond
andbeyond
26-10-08
à 00:44

Oui on ne peut pas mettre de mots sur la douleur que l'on ressent à la mort d'un proche.
Oui cela peut nous affecter profondément bien au-delà de ce que l'on pense souvent.

Un peu comme un tremblement de terre : ça cause un fossé entre deux parties dans notre corps.
Parfois les liens, les ponts ne se (re)créent pas tout seuls.
Car c'est très difficile, mais c'est normal, et ce n'est pas grave.

Peut-être puis-je te conseiller de chercher de l'aide.
En me risquant à te conseiller à aller voir un psy, comme tu le suggérais dans un post précédent.
Sans jamais juger
, il va t'aider à identifier où est cette faille -s'il y en a une-, et à éclaircir ce qui peut paraître un nuage de poussière de sentiments et d'émotions.
Et t'aider à progresser dans la compréhension et l'apprentissage de ton "toi"...

(j'espère ne pas avoir été maladroit en disant ça...)
Dis quelque chose bordel !

  Lissadell
Lissadell
26-10-08
à 11:40

Re:

Tu n'as pas été maladroit. Le problème c'est que je sais déjà tout ce que tu as dit.
Mais je suis incapable d'aller voir un psy. Je pensais que j'allais le faire, mais finalement, je sais que ça n'arrivera pas, je ne dis pas jamais, mais si ça arrive ça sera poussée par quelqu'un d'autre, pour une blessure plus visible.
Je me soigne seule. Ca marche plus ou moins.
On verra...
Dis quelque chose bordel !